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LE GOÛT DES PLANTES

"Réveiller notre amour pour la nature pour mieux la préserver"

Daniel Bustillo

Kike Gallardo

Biologiste & Illustrateur (El Herbario Comestible)

Chef & Biologiste (El Herbario Comestible)

Madrid - Espagne

indie song : Naturaleza de Danit - Chanteuse (Suisse)

Publié le 31 Mars 2024
Auteur : Thomas Verjus
Traduction anglais : Gilda Teissier

Depuis leurs études de biologie à Madrid, Dani Bustillo et Kike Gallardo partagent ce goût commun pour les plantes comestibles. Une science, la botanique, et un enjeu écologique qu’ils transmettent avec passion en prenant l’art comme excuse : le dessin pour Dani, la cuisine pour Kike. Cela s’est concrétisé avec un projet éducatif « El Herbario Comestible » (l'Herbier Comestible) visant à nous reconnecter avec la nature pour mieux nous sensibiliser aux enjeux climatiques et de biodiversité. Quel rôle jouent les plantes face aux enjeux de biodiversité ? Comment l’art peut nous reconnecter à la nature et réveiller nos consciences ? Dani et Kike nous convient à un voyage singulier où art et science du vivant forment un combo séduisant qui éveille notre désir de mieux préserver la nature.

« Nous voulons redonner de l'importance aux plantes qui sont là depuis le début » explique Dani en soulignant le rôle historique des plantes pour notre planète. Enfant à Saragosse dans le Nord-Est de l’Espagne, il est bien connecté à la nature avec déjà « l’envie d’en savoir plus ». Cette appétence pour le savoir reste le fil rouge de son engagement des années plus tard. Plus que son parcours académique, ses expériences de vie et de voyage en Asie et Amérique Latine lui font prendre conscience des changements environnementaux. Pour Kike, la bascule se réalisera en Argentine à travers un projet avec une communauté locale qui lui permet de mieux comprendre les liens entre écosystème et alimentation. Nature, exploration et apprentissage, le terreau apparaît déjà fertile pour le futur « El Herbario Comestible » grâce à une prise de conscience alliée à la volonté de remettre la nature à sa juste place.

Sur le sujet du changement climatique, on oublie souvent les enjeux de nature et de biodiversité à l’heure où « nous sommes entrés dans une nouvelle extinction de masse » rappelle Dani. Le dérèglement climatique fait plutôt office de signal d’alarme des changements en cours qui se sont accélérés sous nos activités humaines mais qui l’entretiennent de facto. « C’est comme un cercle vicieux car le réchauffement climatique impacte la nature alors qu’en même temps nous avons besoin de la nature pour le combattre » résume Kike. En 2023, l’Espagne a été rattrapée par ces liens complexes entre écosystèmes, biodiversité et climat, en première ligne face aux sécheresses qui remettent en question son modèle agricole et aux feux de forêts à l’instar de ses voisins méditerranéens (Grèce et Turquie) et du Canada.

La nature face au dépassement des limites planétaires

Dans les médias, les enjeux climatiques se résument trop souvent à la « décarbonation », soit la réduction des émissions de gaz à effet de serre par rapport aux objectifs de limitation du réchauffement climatique à 1,5 degrés selon les accords de Paris. Cependant, c’est passer à côté de l’enjeu plus large des limites planétaires visant à répondre à la question « jusqu’où notre planète peut contenir nos activités humaines sans compromettre nos conditions de vie ? ». Si le concept de limite planétaire du Stockholm Resilience Centre fait toujours l’objet de recherches scientifiques, il est de plus en plus pris en compte par les Etats et institutions mondiales alors que 7 des 9 limites ont été dépassées par l’humanité dont l’érosion de la biodiversité. A l’heure d’une sixième crise d’extinction de masse, dont le rythme est 1 000 à 10 000 plus élevé que les précédentes, on estime que 20% des espèces animales et végétales seraient menacées.

La biodiversité recule toujours plus face aux pressions de nos activités humaines (urbanisation, agriculture et activités industrielles) : artificialisation des sols et changement d’usage des terres, pollution des sols, surexploitation et déstabilisation globale de nos écosystèmes. Dani l’illustre avec « l’agriculture intensive qui, par ses monocultures, détruit les habitats naturels et écosystèmes du vivant » : insectes en voie disparition (pollinisation menacée), déforestation (ex : Amazonie), fertilité des sols en baisse. Enfin, la nature plus vulnérable, subit directement les impacts du réchauffement climatique : réchauffement des températures, sécheresses, feux de forêt ou inondations qui menacent les conditions d’existence de nombreuses espèces animales et végétales.


Un mode de vie moderne avec moins d'empathie pour la nature

Pourtant la biodiversité, plus particulièrement les végétaux, nous en dépendons et les conditions habitables de notre planète sont liées à sa conservation : eau potable, sécurité alimentaire et santé. A la base de la chaîne alimentaire et de nos écosystèmes, ils sont aussi synonymes de qualité de vie. Un rôle matériel pour se nourrir, se vêtir ou construire des habitats. Un rôle thérapeutique (ressource médicinal) et de bien-être mental grâce à la beauté du vivant. Un rôle de régulation sur l’air que nous respirons (oxygène et carbone recyclé), sur le cycle de l’eau et la qualité des sols, et enfin sur le climat : puits de carbone et rempart face aux aléas climatiques (érosion, canicules, inondations, etc.). Les solutions basées sur la nature et sa résilience contribuent à la lutte contre les effets du changement climatique.

Historiquement, les végétaux jouent aussi un rôle spirituel pour certaines populations autochtones (ex : rituels) et contribuent au partage d’expériences sociales : éducatives, esthétiques ou récréatives. Un rôle culturel des plantes trop oublié par nos sociétés contemporaines urbaines, connectées aux écrans mais déconnectées de la nature. L’Espagne n’est pas en reste où Madrid et Barcelone font partie des six plus grandes aires métropolitaines sur le vieux continent. Comme l’observe Dani, l’exode rural en parallèle de l’avènement de sociétés post-industrielles a vu émerger de « nouvelles générations urbaines qui n’ont jamais vécu à la campagne », déconnectées des ressources naturelles. Délicat de visualiser en magasin l’empreinte virtuelle de nos produits finis et prendre conscience de la nécessité de préserver la nature et sa biodiversité. Plus qu’une prise de conscience, la climatologue Valérie Masson-Delmotte préconise de développer son « empathie de la biodiversité » (Tout comprendre ou presque sur la biodiversité), prémices d’un passage à l’action et d’accélération des transformations prioritaires pour la biodiversité.

L'art comme prétexte pour parler écologie et (r)éveiller les consciences

« Ce projet est né d’un rêve, celui de transmettre ce que nous avions appris à travers nos études en biologie, nos expériences de vie et de voyage » confie Dani. La dimension éducative pour mieux éveiller les consciences apparaît comme l’idée fondatrice du projet « El Herbario Comestible ». En 2011, leur amitié naît à Madrid sur les bancs de la faculté de biologie où Dani et Kike partagent déjà cet intérêt pour la science, la botanique et l’art. Par la suite, leurs chemins divergent. Dani poursuit sa quête de savoir avec un doctorat de biologie (PhD) tout en cultivant sa passion pour le dessin. De son côté, Kike démarre son apprentissage de chef en faisant ses classes dans les plus grands restaurants de la péninsule ibérique, dont El Celler de Can Roca en Catalogne où il sera biologiste en chef. L’opportunité de continuer sa découverte des plantes comestibles sauvages en les intégrant à ses futures créations gastronomiques, une créativité reconnue par des prix (Young Talent of Gastronomy 2022, Basque Culinary Center et étoile Michelin à Saigon, 2023).

Les deux compères continuent d’échanger sur leurs apprentissages respectifs et s’intéressent de plus près aux plantes comestibles oubliées, à leurs usages pour l’alimentation, mais aussi à leur rôle médicinal ou spirituel selon les cultures. Passionnés et avides de transmettre leur savoir, ils ont à cœur de monter un projet éducatif séduisant pour partager les histoires de ces plantes comestibles « sans être aussi ennuyants qu’un cours académique de biologie » s’amuse Kike. En 2016, ce dernier organise déjà des dîners secrets à Madrid en préparant des « petits tapas » à base de plantes comestibles. Il convainc alors Dani de le rejoindre pour lancer le projet. Leur objectif est de raconter une histoire à partir de plantes, souvent sauvages, parfois méconnues ou considérées comme mauvaises dans l’imaginaire collectif, mettre de l’émotion et démarrer la conversation, en prenant l’art comme excuse. Sur la forme, le duo complémentaire fait appel à ses talents respectifs : le dessin pour Dani, des illustrations, et la cuisine pour Kike, des tapas à base d’herbes comestibles. « El Herbario Comestible » est né.

Un projet éducatif pour semer des graines auprès de la communauté

Le projet se concrétise à travers des ateliers éducatifs et sorties dans la nature. Dans un lieu inspirant, à l’image de la galerie d’art CodoconCodo à Madrid, une trentaine de participants sont conviés par le bouche à oreille et les réseaux sociaux. Un déroulé millimétré où les maîtres de cérémonie présentent successivement, comme chaque tableau d’une pièce, les plantes comestibles sélectionnées. Dani s’occupe de la dimension historique à travers anecdotes et questions aux convives, en s’appuyant des dessins inspirés de célèbres illustrateurs botaniques comme Katie Scott. En parallèle, Kike peaufine la préparation de ces « petits tapas ». Place à la dégustation. Les participants sont souvent déroutés, des a priori remis en question, et la découverte de sensations gustatives. Parmi les plantes les plus emblématiques, sélectionnées avec soin dans la nature, la montagne ou à la mer, on retrouve :

  • la truffe (tuber melanosporum), un champignon qui pousse sur les noisetiers ou chênes, traduisant aussi la symbiose entre le monde, les gens, ces liens créés en apprenant des expériences personnelles.

  • le fenouil (foeniculum vulgare), représentant la région méditerranéenne. À travers cette espèce, on évoque la domestication des espèces sauvages et la manière dont elle a marqué l'histoire sociale et gastronomique.

  • l'algue balane (codium tomentosum), pour goûter la saveur de la mer et de la côte atlantique espagnole. On y apprend l'histoire, l'évolution et l'importance d’une autre espèce du vivant.

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                    1/ Daniel Bustillo - Coconcodo Art Gallery, Madrid - Spain (2023) - Credit Photo: Thomas Verjus                
                                                                     2/ El Hebario Comestible - Coconcodo Art Gallery, Madrid - Spain (2023) - Credit Photo: Thomas Verjus

Les ateliers sont complétés par des immersions en pleine nature dans la région de Madrid. L’occasion de reconnaître sur le terrain toutes ces plantes comestibles et d’apprendre à observer ce qui nous entoure en notant et dessinant ses découvertes. « Pour respecter et protéger la nature, vous devez en être amoureux » rappelle Kike en résumant la philosophie de « El Herbario Comestible », essayer de « séduire les participants sur notre environnement, ce qui nous entoure » s’en appuyant sur l’art et notamment la gastronomie pour créer un moment récréatif et mémorable. Leur principale fierté aujourd’hui avec ce projet éducatif, c’est d’avoir réussi à créer ces moments de partage, « des synergies entre les personnes et contribuer, même à petite échelle, à cette mise en mouvement » explique Dani.

Prendre conscience des enjeux de biodiversité pour mieux la préserver

Un monde plus durable, une planète habitable à terme, sont synonymes de réelle prise en compte de la biodiversité. Cela se traduit par deux principaux enjeux :
 

1- PRESERVER la biodiversité : pour inverser la tendance destructrice des activités humaines, la première action est de pouvoir s’assurer de stopper tout projet d’expansion sur les écosystèmes non impactés. C’est déjà le cas pour des zones existantes protégées par la loi ou la réglementation concernant l’artificialisation sols (ex : loi climat et résilience en France, « zéro artificialisation nette »). C’est aussi tout le sens des combats de nombreux activistes, illustré notamment par stop EACOP qui vise à arrêter le projet écocide d’expansion d’oléoduc en Ouganda, destructeur d’habitats et d’écosystèmes.
 

2- REGENERER et REENSAUVAGER la nature : intervenir pour recréer des espaces équilibrés entre nature et humain à travers la réintroduction d’espèces animales ou la végétalisation par exemple. Les pratiques d’agroécologie illustrent bien cette idée. Réensauvager, c’est « laisser respirer la nature, laisser faire de la nature qui reprend ses droits sur un endroit à nouveau protégé » explique Dani en évoquant une  véritable oasis recréée à Salamanca (Espagne) sur l’initiative de la Fundation Tormes-EB.
 

Si pouvoirs publics et économiques ont un rôle clé, les citoyens doivent agir pour remettre en question les limites du modèle actuel et contribuer à accélérer le changement. Au-delà d’une incontournable prise de conscience et de réfléchir à son impact, quels pourraient être les leviers concrets à échelle citoyenne ?
 

. ECOUTER les SCIENTIFIQUES : notre pouvoir d’action est souvent limité par notre ignorance et il est normal de ne pas tout à savoir. S’informer à travers lectures, visionnages mais aussi demander comment faire auprès de ceux qui savent, les scientifiques, sur les sujets de climat et biodiversité, afin de mieux comprendre, s’inspirer et avoir les clés pour agir. Pour Dani, il reste primordial de « mieux communiquer et vulgariser ces sujets sans cacher la vérité ». Un enjeu plus jamais d’actualité pour les médias. Récemment, un collectif de médias français à l’initiative de Vert lançait dans ce sens la première « charte pour un journalisme à la hauteur de l’urgence écologique ».


. REFLECHIR à son ALIMENTATION : veiller à ne pas surconsommer (30% de gaspillage alimentaire) et à la végétaliser « sans obliger à être végétarien » précise Dani. Penser à son impact, pouvoir s’aligner avec le rythme des saisons et manger plus local. Pour Kike, « manger est un acte politique » et en prendre conscience, c’est pouvoir mieux tenir compte des enjeux de biodiversité, se sentir responsable et respecter la nature à travers son alimentation tout en retrouvant la notion de plaisir.

Plus difficilement, il s’agit de remettre en question notre modèle économique actuel, surproducteur, surconsommateur et destructeur, « changer la manière dont nous faisons les choses » ajoute Kike. Ce n’est pas seulement de la nature dont il s’agit mais de manière plus globale de « penser à comment nous voulons vivre au quotidien dans le futur » complète Dani.


Mettre son talent au service d’une nouvelle société
 

Avec ce nouveau monde qui se dessine, « c’est notre rapport à notre espace et à notre temps qu’il faut changer » préconise Dani. Dans une société citadine déconnectée de la nature, Dani invite à « délaisser plus les écrans », « sortir à l’extérieur » et « prendre le temps de s’arrêter, d’observer ce qui nous entoure » pour mieux vivre. En évoquant Saigon et Hanoi, Kike renchérit sur les limites de ce modèle urbain et pense que notre résilience future passe par « la mise en place de plus petites communautés à taille humaine », mieux connectées avec la nature. La crise actuelle offre une opportunité unique de « réinventer nos modes de vie » et l’individu peut y contribuer avec sens en mettant son talent au service de cette nouvelle société à imaginer. Une forme de « Ikigai » hispanique permettant à chacun d’entre nous de mieux prendre ses responsabilités face à la crise tout en y prenant du plaisir. Finalement, il s’agit de « retrouver son âme d’enfant, celle d’apprendre, de continuer à grandir » conclue Dani.
 

Le talent allié à la créativité, c’est la recette proposée par le duo « El Hebario Comestible » en prenant l’art comme belle excuse pour mieux séduire et réveiller les consciences. Avec la passion comme moteur, Dani et Kike continuent de planter des graines auprès de leur communauté à travers leur projet éducatif. Cela se traduit aussi dans leurs activités quotidiennes de Madrid à Hanoi où ils transmettent leur savoir et amour du vivant. Des sorties nature pour éduquer les nouvelles générations pour Dani. Alors que Kike a ouvert en 2023 le restaurant Capos à Hanoi, célébrant la cuisine espagnole avec le meilleur du terroir Vietnamien à l’instar de cette paëlla revisitée grâce aux rizières de Sapa. En 2024, ils ont lancé une nouvelle tournée d'évènements à travers l'Espagne. Avec une seule idée en tête pour nos deux artistes, celle de transmettre et séduire pour mieux nous entraîner dans la révolution écologique.

CHIFFRES CLÉS
7 des 9 limites planétaires ont été dépassées dont la biodiversité 
(source : Nature)
20% des espèces végétales menacée d'extinction (source : Tout comprendre ou (presque) sur la biodiversité)
38 hectares sont artificialisés par minute dans le monde (source : world count)
80% de notre alimentation est fournie par les végétaux (source : UN)

DÉFINITIONS
. Biodiversité: diversité des espèces vivantes (micro-organismes, végétaux, animaux) présentes dans un milieu. Terme né dans les années 80, contraction de « diversité biologique ». (source : Le Robert)
. Botanique : discipline scientifique qui s'intéresse aux végétaux (source Futura Sciences)
. Ecosystème : qu'est-ce qu'un écosystème? C'est un système biologique composé d'un environnement physique et d'une communauté d'organismes vivants différents qui sont liés les uns aux autres. C'est un habitat dans lequel tous les habitants cohabitent et fournissent des aspects essentiels au bon maintien de l'écosystème. (source : Geo)
. Limite planétaire : seuil à partir duquel la déstabilisation des processus terrestres pourrait avoir des répercussions dangereuses et irréversibles pour le vivant – changement climatique, érosion de la biodiversité, perturbations des cycles de l’azote et du phosphore, changement d’utilisation des sols, introduction de nouvelles substances, cycle de l’eau douce, acidification des océans, dégradation de la couche d’ozone et augmentation des aérosols dans l’atmosphère. Concept défini en 2009 par une équipe de chercheurs du Stockholm Resilience Center menée par Johan Rockström et Will Steffen – Publication « Planetary Boundaries: Exploring the Safe Operating Space for Humanity » (source : Reporterre)
 

RÉFÉRENCES
 

Sites
-El Herbario Comestible – http://www.elherbariocomestible.com
-Daniel Bustillo – Biologist – Instagram
-Kike Gallardo – Chef –Instagram
-Codoconcodo Madrid – https://www.codoconcodomadrid.com/
-Stockholm Resilience Centre –https://www.stockholmresilience.org/research/planetary-boundaries.html
-Aina S.Erice – Auteur botanique – https://www.ainaserice.com/index-en.html
-Katie Scott – Illustratrice botanique – https://katie-scott.com/#botanicum
-Danit – Chanteuse – https://danit.bandcamp.com/  


Podcasts & Interviews
-Le Monde  Podcast « La biodiversité disparaît-elle dans l’indifférence ? » https://podcasts.lemonde.fr/lheure-du-monde/202210240000-la-biodiversite-disparait-elle-dans-lindifference
-Greenletter Club – Podcast « Biodiversité : vers une sixième extinction de masse ? » https://greenletterclub.fr/podcast/episode-27

Documentaires & Livres
​-Livre « Tout comprendre ou presque sur la biodiversité » - Philippe Grandcolas, Claire Marc (FR)
-Livre « La planète inhabitable » - David Wallace-Wells (FR/EN)
-Série « Les supers pouvoirs des plantes » - France 5 (FR)

 

Articles & Autre
-GEO – « Quelles sont les limites planétaires et à quoi sert ce concept ? » – https://www.geo.fr/animaux/quelles-sont-les-limites-planetaires-et-a-quoi-sert-ce-concept-en-ecologie-journee-mondiale-environnement-boehly-214966
-BonPote – « La 5ème limite planétaire vient d’être dépassée et tout le monde s’en fout » – https://bonpote.com/la-5eme-limite-planetaire-vient-detre-officiellement-franchie-et-tout-le-monde-sen-fout/
-Libération – « Insectes : s’ils disparaissent, nous disparaissons » https://www.liberation.fr/idees-et-debats/editorial/insectes-sils-disparaissent-nous-disparaissons-20230411_BLQ7L3TRX5B5NOEH5ODT4UPEEM/
-France Info – « 80% des plantes comestibles poussant en France sont comestibles » https://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/13h15/video-alimentation-80-des-6-000-plantes-sauvages-qui-poussent-en-france-sont-comestibles_4034467.html
-France Culture – « Le chemin de la nature : pour reconnaître les plantes comestibles et sauvages »https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/demain-l-eco/le-chemin-de-la-nature-pour-reconnaitre-les-plantes-sauvages-et-comestibles-5103018-

 

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